à une inconnue (Baudelaire à Shinjuku)

L'ENFANT DES MURAILLES

Le temps de vivre, disais-tu.Ainsi de tes plus profondes solitudes,de ta solitude présente et à venir tu garde le trouble transparent , comme pour entrtenir une vaine douleur.Ce temps de vivre que tu n'as pas pris tu en perçois à présent le reflet .Amour sans amour , amour sans visage, femme libellule qui pérégrine dans un long silence sans nuage et sans mémoire.Transparente libellule celeste ; passante qui m'ignore.Baudelèrienne.Urbaine.Ton regard de béton reste impassible et mes salutations reste pour toi des litanies de mendiant.Dans tes pays de béton et de marbre , moi , inconnu,anonnyme promeneur , je veux juste trouver dans ton centre une tombe de velours et d'acier. Me perdre dans tes regards, les fuire et les afronter . Con-naitre dans tes ruelles et flanner dans tes interstices.