Tokyo

"Je marche sur le sol japonais mais je n'ai pas encore vu le ciel. Je suis les méandres des couloirs aéroportuaires, je me présente à l'immigration, on prend ma photographie et mes empreintes digitales, je passe à la douane, décontraction et politesse du fonctionnaire, il me demande ma profession, écrivain, alors vous allez écrire sur le Japon, oui j'espère, sourires, je sors enfin dans le hall des arrivées, pas très grand, et je me retrouve devant le panneau des vols, je ne parviens pas à déchiffrer la ligne du vol Air France, un mois plus tard je saurai lire Paris, France, et plusieurs autres mots"

http://blog.marcpautrel.com/category/Japon

C'est un blog d'écrivain , Marc Pautrel , qui à fait ou fait encore un séjour au Japon. Un blog de qualité c'est assez rare pour etre souligné.Impression japon que je découvre aujourd'hui alors que j'ai acheté mes billets pour repartir 3 mois avec cette fois un détours par Copenhague avec la compagnie SAS qui à demendé et obtenus des éfforts considérable de la part de son personnel pour pouvoir subsister dans ce monde des transports aériens toujours plus concurenciel.

Tokyo donc , qui à fait, fait et fera encore couler beaucoup beaucoup d'encre et suscite toujours étonement et émotion.Tokyo et le Japon mis à l'honneur le week-end dernier sur frace culture (Je suis en train d'écouter une nouvelle de Yoko Ogawa "Amour en marge"

traduit par Rose makino Fayole :http://www.franceculture.fr/emission-l-atelier-fiction-amours-en-marge-de-yoko-ogawa-2013-03-13

"Je marche sur le sol japonais mais je n'ai pas encore vu le ciel".

Cette simple phrase je l'ai vécue tant et tant de fois que je ne compte plus.Combien de séjours au Japon?

Combien de fois ces longs couloirs, escalator et surtout , surtout: combien de fois cette odeur si caractèristique de moquette chaude juste au milieu qui me saisi à chaque fois comme au premier jour?

Tokyo en 1993 c'était un transit avant d'aller à Nagoya puis en 2003 pour un séjour d'un an en tant qu'étudiant à Keio campus de Mita et en 2005 pour y'enseigner tant bien que mal la langue de Molière à des adultes captifs pour la grande majorité , obligés d'etre là pour avoir souscris à un abonnement sous forme de tickets vendus avec insistance par des commerciales un peu comme ces vendeurs d'abonnement de journaux qui pasent par la fenetre si il le faut , mettent leur pied dans l'entrée pour bloquer la porte et que sai-encore pour arriver à leur fin.

Ces ventes forcées auront fini par mettre 6000 employés étranger à la porte du jour au lendemain.2007 retours à Paris et depuis , chaque année le Japon. Cette fois écrire . Plus. Pour lutter contre l'oubli.Pour garder des morceau de Tokyo en moi.